C'est une certitude. L'âge n'a rien à voir avec le scénario qui se joue entre Paul Vergès et Didier Robert, et ce depuis 2007. Ce n'est pas l'âge qui crée les circonstances. C'est le temps. Les concours de circonstances bénéficient aux héros selon le général de Gaulle. Et la famille Vergès, surtout Paul Vergès, a su bien en profiter. Didier Robert est en train d'y mettre un terme, grâce avant tout à… Paul Vergès.
Le quotidien du parti communiste, "Témoignages", montre ses limites dans sa stratégie et son objectif de ternir l'image de Didier Robert. Et à l'instar de son organe de presse, le PCR/Alliance fait du surplace : "tram-train, MCUR et aujourd'hui Air Austral, Didier Robert le démolisseur". Il est dommage que le journal communiste ne pose pas la question essentielle : Paul Vergès s'est fragilisé au fil du temps, ou Didier Robert répond-il à des attentes de la population ? Ou les deux ?
Et plus important, dans la mémoire collective, Paul Vergès a désormais l'image d'un perdant. Dans son face-à-face avec Didier Robert, le patron du PCR/Alliance a gagné deux fois (et non pas une seule comme écrit précédemment : Européennes 2009 et Cantonales 2011) et le président de la Région Réunion a remporté son quatrième succès, net et sans bavure la semaine dernière (Législatives 2007, Régionales 2010, Sénatoriales 2001 et Conseil de surveillance d'Air Austral janvier 2012).
L'épisode d'Air Austral est désormais anecdotique. Il confirme la marche en avant de Didier Robert, enclenché en 2007. Le président de la Région Réunion se méfie toujours de son prédécesseur. Et, il a raison. Car, Paul Vergès n'a pas abdiqué. Ni pour le tram-train, ni pour la MCUR, ne pour l'Assemblée unique… et il veut reprendre la Région à Didier Robert. Mais en a-t-il encore les moyens, la crédibilité et la légitimité politique et populaire ?
Face à Paul Vergès, Didier Robert ne veut prendre aucun risque. Le président de la Région veut effacer Paul Vergès de l'échiquier politique. Comme il l'a fait avec Jean-Paul Virapoullé. C'est son droit. C'est sa politique. Intelligent, stratège, il avance avec discrétion et efficacité. C'est ainsi qu'il a pris la présidence de la Sématra, tout en confortant son prédécesseur à la tête du Conseil de surveillance. Il a alors préparé l'étape suivante : débarquer ce même prédécesseur du même Conseil de surveillance. Habile.
La prochaine étape sera de remplacer Gérard Ethève à la direction d'Air Austral. Et une autre page sera tournée. Didier Robert veut priver Paul Vergès et le PCR/Alliance, de tout pouvoir et de tous moyens d'agir contre le camp politique de la majorité régionale. D'autre part, Didier Robert dispose désormais d'un outil qui contribuera à mieux consolider sa politique en matière de tourisme et de continuité territoriale.
Dans le même temps, par ricochet, Didier Robert diminue l'influence du PCR/Alliance au Conseil général. Des trois composantes de la majorité "arc-en-ciel" du Département, le parti de Paul Vergès est la moins solide aujourd'hui (surtout si on ajoute l'épisode en cours de Sainte-Suzanne). Et a contrario, elle renforce la position de Nassimah Dindar. D'abord, elle a tenté de sauver la situation de Paul Vergès, en demandant le report de l'Assemblée générale ordinaire dont l'ordre du jour était la recomposition du Conseil de surveillance. En vain.
Elle a ainsi prouvé sa loyauté à Paul Vergès (c'est du moins l'impression extérieure). Et de l'autre, Didier Robert a réduit l'influence d'un allié devenu encombrant pour la présidente du Département. Ça c'est passé un vendredi 13. C'est dommage que Nassimah Dindar n'ait pas pensé à jouer au Loto, ce jour-là. Mais, ce n'est pas pour autant qu'elle a tiré le gros lot. Car, Didier Robert a toujours le Conseil général et les "Modéré" dans ses objectifs.
Et, vendredi dernier, il a juste avancé un autre pion sur l'échiquier politique...
Le quotidien du parti communiste, "Témoignages", montre ses limites dans sa stratégie et son objectif de ternir l'image de Didier Robert. Et à l'instar de son organe de presse, le PCR/Alliance fait du surplace : "tram-train, MCUR et aujourd'hui Air Austral, Didier Robert le démolisseur". Il est dommage que le journal communiste ne pose pas la question essentielle : Paul Vergès s'est fragilisé au fil du temps, ou Didier Robert répond-il à des attentes de la population ? Ou les deux ?
Et plus important, dans la mémoire collective, Paul Vergès a désormais l'image d'un perdant. Dans son face-à-face avec Didier Robert, le patron du PCR/Alliance a gagné deux fois (et non pas une seule comme écrit précédemment : Européennes 2009 et Cantonales 2011) et le président de la Région Réunion a remporté son quatrième succès, net et sans bavure la semaine dernière (Législatives 2007, Régionales 2010, Sénatoriales 2001 et Conseil de surveillance d'Air Austral janvier 2012).
L'épisode d'Air Austral est désormais anecdotique. Il confirme la marche en avant de Didier Robert, enclenché en 2007. Le président de la Région Réunion se méfie toujours de son prédécesseur. Et, il a raison. Car, Paul Vergès n'a pas abdiqué. Ni pour le tram-train, ni pour la MCUR, ne pour l'Assemblée unique… et il veut reprendre la Région à Didier Robert. Mais en a-t-il encore les moyens, la crédibilité et la légitimité politique et populaire ?
Face à Paul Vergès, Didier Robert ne veut prendre aucun risque. Le président de la Région veut effacer Paul Vergès de l'échiquier politique. Comme il l'a fait avec Jean-Paul Virapoullé. C'est son droit. C'est sa politique. Intelligent, stratège, il avance avec discrétion et efficacité. C'est ainsi qu'il a pris la présidence de la Sématra, tout en confortant son prédécesseur à la tête du Conseil de surveillance. Il a alors préparé l'étape suivante : débarquer ce même prédécesseur du même Conseil de surveillance. Habile.
La prochaine étape sera de remplacer Gérard Ethève à la direction d'Air Austral. Et une autre page sera tournée. Didier Robert veut priver Paul Vergès et le PCR/Alliance, de tout pouvoir et de tous moyens d'agir contre le camp politique de la majorité régionale. D'autre part, Didier Robert dispose désormais d'un outil qui contribuera à mieux consolider sa politique en matière de tourisme et de continuité territoriale.
Dans le même temps, par ricochet, Didier Robert diminue l'influence du PCR/Alliance au Conseil général. Des trois composantes de la majorité "arc-en-ciel" du Département, le parti de Paul Vergès est la moins solide aujourd'hui (surtout si on ajoute l'épisode en cours de Sainte-Suzanne). Et a contrario, elle renforce la position de Nassimah Dindar. D'abord, elle a tenté de sauver la situation de Paul Vergès, en demandant le report de l'Assemblée générale ordinaire dont l'ordre du jour était la recomposition du Conseil de surveillance. En vain.
Elle a ainsi prouvé sa loyauté à Paul Vergès (c'est du moins l'impression extérieure). Et de l'autre, Didier Robert a réduit l'influence d'un allié devenu encombrant pour la présidente du Département. Ça c'est passé un vendredi 13. C'est dommage que Nassimah Dindar n'ait pas pensé à jouer au Loto, ce jour-là. Mais, ce n'est pas pour autant qu'elle a tiré le gros lot. Car, Didier Robert a toujours le Conseil général et les "Modéré" dans ses objectifs.
Et, vendredi dernier, il a juste avancé un autre pion sur l'échiquier politique...
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