inforeunion : Un regard Réunionnais - Ile de La Réunion - Océan Indien
sak ifé nout jordu ék nout demin

"Abstention record : Comment en est-on arrivé là ?"


Politique
Lundi 25 Juin 2012

"Notre pays, la France, chacun devrait en être fier. Chacun devrait se sentir dépositaire de son héritage. Chacun devrait se sentir responsable de son avenir. Et pourtant, la réalité est accablante d'interrogations, de paradoxes, de manquements, voire d'incivilités".


"Abstention record : Comment en est-on arrivé là ?"
"Très souvent, nous ne savons pas transformer les interrogations d'aujourd'hui en atouts pour demain.

 Régulièrement, nous avons beaucoup de mal à rechercher résolument, ce qui nous unit, ou encore, ce qui nous rassemble. On rencontre de moins en moins, des citoyens qui confirment leur attachement à la République, à ses valeurs, à ses principes.

 On rencontre de plus en plus, des citoyens qui s'éloignent de cette France ouverte et  généreuse, cette France de laïque que les Français ont su inventer année après année.

 IL n'est guère difficile de voir autour de nous, des gens qui n'accordent que très peu d'intérêt à la République, au vivre ensemble, pire, qui ne lèveront pas le moindre petit doigt, pour faire vivre les institutions , la démocratie et les valeurs de la République.

 Ne parlons pas de l'esprit de responsabilité, ou de solidarité; Ce qui conduit les électeurs,  de plus en plus nombreux, à ne plus accomplir leur devoir électoral.

 C'est à croire que conformément à nos votes et au regard du taux d'abstention record enregistré à l'occasion de ces  élections législatives,  ce sont les institutions qui sont comptables de nos malheurs !

 Eh bien NON ! Ce ne sont pas les institutions qui sont en cause : ce sont les hommes - les hommes politiques ! Ce ne sont pas les institutions qui ne nous donnent pas satisfaction ce sont nos dirigeants !

 Nous nous trompons de cibles et cette facilité de bouder les urnes n'est assurément pas la bonne réaction en raison de l'héritage qui est le nôtre de ce point de vue. Question : Comment en - est - on arrivé là, et quelle est notre idée de la République aujourd'hui ? 

Avant et après chaque élection, que fait-on si ce n'est redonner la parole aux mêmes, ( élus coupables et spécialistes d'études politiques en col-blanc )... ET les autres ?
Intellectuels, Universitaires, Historiens, Sociologues, Hommes de la Cité ? N'ont ils pas d'analyses, d'expertises, d'enseignements à proposer ? Qui s'en préoccupe ? Aidez-moi !

Election après élection, on nous délivre les mêmes analyses, on tire presque les mêmes enseignements. ( Responsabilité des partis politiques-manquements des élus- échecs des gouvernements ou des dirigeants- exaspération - mécontentements et autres )...

 Bref, tout ce qui conforte l'abstention et entraine  l'incivilité qui en découle.

Cette communication trouvera-telle une attention particulière dans les Médias si en exerçant ma liberté, je souligne la part de responsabilité  des journalistes ?
 En quoi les leçons tirées par les responsables d'études politiques invités ici ou là ont elles fait évoluer les choses ?

 S'en interroger n'est pas les sous estimer , ni se méprendre...

 Je n'ai pas le souvenir d'un seul responsable d'études politiques ou d'un seul homme politique de la place, qui, après une élection, ait tiré les leçons sur la République, ses fondamentaux, ses principes, sur les conséquences de l 'abstention, et encore moins sur les institutions.

 Non, je nen ai pas le souvenir : aidez-moi, je ne m'en souviens pas !

Par ailleurs, j'ai un profond respect pou les  médias et les journalistes mais, de grâce, qu'ils me pardonnent ici, de leur en faire la critique très modestement.

 Oui, ils ont leur part de responsabilité évidente ! J'ai peut-être la naïveté de croire qu 'ils me le pardonneront ! Qu'à cela ne tienne, leur refus de faire un peu de place à la République, aux institutions , à une bonne lecture de celles-ci ne peut me laisser insensible.

 Oui, qu'ils me le pardonnent !

 Les médias n'évoquent pas suffisamment La République , les institutions et leur fonctionnement c'est un constat ! Ils ne valorisent pas assez la citoyenneté ! 
Le titre de citoyen est pourtant le plus noble dans notre société : on a tendance à l'oublier ou à l'ignorer : je le déplore !

Le terme  citoyen est , quand à lui, utilisé à tout propos, sans un sens précis, peut-on remarquer ici, ou là.

 Pourtant, il définit un ensemble de devoirs et de droits et il caractérise notre régime politique dans lequel, le citoyen est à la source de la légitimité politique.
 Qui en fait cas ? Qui cela intéresse dans les médias ? Quel homme politique s'en préoccupe ? Quel responsable d'institut politique en parle ?  

On dirait que le citoyen n'est pas un individu concret. Question : Comment en est on arrivé là et quelle idée avons nous de la République aujourd'hui ?
Citoyens, nous sommes détenteurs d'une part de souveraineté politique.

 N'oublions pas que nous ne sommes pas seulement des sujets de droit individuel. C'est l'ensemble des citoyens? faut-il le rappeler, qui, constitués en collectivité politique ou en communauté de citoyens, qui choisissent les gouvernants par l'élection !

C'est l'ensemble des citoyens qui, une fois de plus, est à la source de la légitimité du pouvoir.

Enfin, rappelons-nous que c'est la citoyenneté, encore elle, qui organise la société dont nous sommes tous les membres juridiquement et politiquement égaux !

Cette citoyenneté, repose aussi sur l'idée d'une République une et  indivisible, une meilleure connaissance des institutions et la défense des valeurs de la République.

Le remède à ces dérives actuelles ne passe pas  seulement par la mise en cause des hommes politiques , des partis politiques, des leçons tirées par des responsables d'instituts politiques en col blanc, mais surtout, par plus d'éducation à la citoyenneté, et par une bonne maîtrise du fonctionnement des institutions !"                          

Samuel Mouen



      Partager Partager

Les commentaires

1.Posté par J.Claude Barret du MAR le 26/06/2012 06:05
alé tire in fèye, ou komanss fatig anou réniyoné èk oute bann réfleksiyon à la gome. Rapèle aou, kan ou lavé organize in réniyon o konsèy général o nom de oute France outre Mer ou la sass bann réniyoné lété venu asisté, alor ke ou minm lavé invité azot, oute bann nervis la voulu foute anou déor. E ou sé lo boug i sorte déor dan la foré i viyin parle anou de démokrati, akoze ou sar aplike oute kozman dann oute péi, o liyé vnir donn anou loson konm in mersenèr i feré pou son maître. Nou na asé komandèr isi....

Nouveau commentaire :
Facebook Twitter


Dans la même rubrique :
< >

Vendredi 17 Juin 2022 - 11:41 Jean Jacques MOREL aime son Pays

Vendredi 3 Juin 2022 - 08:56 Jean Jacques MOREL